" L’export, ce n’est pas juste vendre, c’est comprendre, s’adapter, s’accrocher quand tout semble perdu"

Le Domaine est situé à Maimbray, sur la commune de Sury-en-Vaux,sur l'appellation Sancerre. Il existe depuis 3 générations. Exploitation familiale dès 1930, il est passé progressivement de 2 hectares de vignes avec de la culture et de l’élevage, à 9,10 hectares de vigne actuellement. Propriété initiale de la famille Vattan, il a été créé par Roger et Andrée, son épouse, puis transmis à leur fils Michel pour être repris en 2008 par Nathalie et Pascal Joulin qui travaillait sur le Domaine depuis 2002.

Tout quitter pour une vigne… et un rêve.
 « Rien ne nous prédestinait à ça. Mon père était salarié sur l’exploitation depuis 2002, et un jour, Michel Vattan lui a proposé de reprendre le domaine. Un choix impossible à refuser… et un plongeon dans l’inconnu. Ma mère, aide-soignante, a tout quitté. Mon frère et moi avons suivi. On a mis nos vies entre parenthèses pour ce vignoble. Aujourd’hui, nous exploitons 10 hectares, avec un engagement profond pour l’environnement : notre certification HVE depuis 2020 en est la preuve. Nos vignes, c’est notre fierté, nos vins, c’est notre histoire. »

« Quand mon père a repris le domaine, nous n’avions rien. Zéro bouteille à vendre. Il a fallu créer une gamme, se faire un nom. ProWein a changé la donne. Dès la première année, nous avons décroché nos premiers importateurs et depuis, nous revenons chaque année, sans exception. Aujourd’hui, nous y finalisons des contrats, nous tissons des relations, nous préparons l’avenir. Ce salon, c’est bien plus qu’un événement : c’est là où tout a commencé. »

« Grâce à la Région Val de Loire, nous sommes sur le Pavillon France. C’est un vrai atout pour nous qui avons grandi pas à pas dans cet univers. Avoir un accompagnement, des experts à nos côtés, c’est un vrai levier pour se structurer à l’export et continuer à grandir. »

Un conseil pour réussir à l’export ?

Une épreuve autant qu’une révélation. « Il faut être prêt à tout sacrifier. L’export, ce n’est pas juste vendre, c’est comprendre, s’adapter, s’accrocher quand tout semble perdu. Il faut être passionné. Quand on a connu les galères, les moments où on doute, où on se demande si on va tenir… c’est la passion et la force de la famille qui nous ont sauvés. Aujourd’hui, on voit enfin le fruit de ces sacrifices, et ça en valait la peine. »

De 0 à 85 000 bouteilles par an : un rêve devenu réalité ! « Nous avons bâti quelque chose de solide. 28 États aux États-Unis, 18 pays répartis entre l’Europe et l’Asie, et ce n’est que le début. Ce qui nous pousse chaque jour ? L’envie de faire découvrir nos vins au monde entier. »